Antigone Administration
Nombre de messages : 606 Age : 67 Localisation : Paris Loisirs : Ecrire de la poésie, photographie, bricolage, randonnée pédestre, Date d'inscription : 31/07/2006
| Sujet: La danse des saisons Mer 2 Aoû - 23:23 | |
| LA DANSE DES SAISONS
Les mois qui s’écoulent ne sont jamais les mêmes, D’hivers jusqu’en étés ils mènent tous nos pas Vers la vie qui nous pousse à faire des poèmes, Et la danse des saisons nous emmène au trépas.
J adis s’écoulaient lentement A vec une froide dérision N os journées vides de tout serment. V entôse aux portes des maisons I ncitait le monde à se taire E t de folie en déraison R êvait de routes moins austères.
F antomatiques nuits d’hiver, E n saisissant nos bleus rivages, V enez vous perdre dans la mer R ampez aux portes de nos plages. I nvitez donc la neige le gel E n refermant sur vous la cage R ompez cette folie irréelle.
M êlant les senteurs d’une rose nouvelle, A vec les embruns de la brise parfumée, R edoutant les silences de la nuit éternelle, il S avoure la paix renaissante de l’été.
A vec le vent du nord Ventôse enfin s’endort. R empli de certitudes I l rêve d’altitude. L a bise le suit, candide.
M atins du monde, où les embruns du vent A nnoncent la faconde des jours renaissants I nsolence rayonnante d’un soleil triomphant.
J ardins aux senteurs enivrantes qui guettent U ne larme de rosée les embruns parfumant, I l y a dans vos espoirs des rêves de tendresse, N ul ne sait pourtant d’où vient votre tourment.
J amais au grand jamais sur notre vieille terre, U ne rose d’amour ne pourra se donner, I l faudrait que le vent s’en aille faire la guerre, aux L icornes ailées vivant dans les marais, L uttant contre la force de l’infinie détresse E chouée sur le rivage et rêvant de tendresse T andis que la lune nous dirait ses secrets.
A vec le vent du sud, mon horizon s’embrase, O ccillant sur les vagues de l’Est jusqu’au couchant, U ne brise légère en cascade m’embrasse T andis que le soleil fait l’amour aux brisants.
S erpentant dans les dunes au son d’un vieux tambour, E lle poursuit, nonchalante, son voyage au long cours, P osant, de-ci de-là, indolente, ses bagages, T apissant de velours nos plages et nos rivages, E lisant domicile sur une île sous le vent, M êlant le silence aux cris des goélands, B ords de mer sauvage, aux reflets chatoyants, R avissement suprême, étoile du matin, E lle est mon âme sœur, sans elle je ne suis rien.
O bsédante nuit d’automne, C répuscule tentaculaire, T a chanson si monotone O uvre la porte à l’hiver. B ondissant dans la compagne R ougissante feuille d’érable E lle s’envole la première.
N ovembre de brume inonde doucement notre ciel bleu O bscurci, comme une offrande, à l’ombre de la lumière ; un V éritable vent de sable s’engouffre dans nos cheveux, E clipsant les nues qui passent sur notre vieille terre ; un M anteau de bruine glace nos mémoires rouillées ; B arbotant dans les flaques nous voilà tout mouillés ; les R ires dont l’écho ne cesse de mourir E nlisent le temps sous les plis des souvenirs.
D ans la neige, l’hiver a figé les sous-bois, E nlaçant les ruines du soir de ses bras. C ette nuit les enfants fêteront la Noël, E n priant, de tout cœur, qu’elle soit éternelle ; la M ajesté du silence et le temps qui passe B ercent nos cœurs d’une langueur vivace ; les R ougeoiements du feu crépitant dans les cheminées E clairent nos mémoires et nous font rêver. _________________ (c) Antigone La poésie, c'est comme le champagne : elle pétille dans mon âme.http://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/cypora_sebagh/cypora_sebagh.html | |
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